MA VIE EN 33 TOURS

La seule satisfaction durable vient à celui qui garde vivant

dans son coeur l’ESPOIR de réussites futures

mouloud-jeune

Je m’appelle Mouloud MEZACHE, je suis ce que l’on appelle un enfant de la guerre
Je n’ai pas eu à me plaindre car je sais que je suis un enfant de l’amour. Je suis sur que mon
père à aimé ma mère, et que ma mère adore encore mon père aujourd’hui.

C’EST POUR CELA QU’AUJOURD’HUI ENCORE JE NE FONCTIONNE QU’A L’AMOUR

Je suis fils de chahid, mon père ayant été fusillé par l’armée française avec 6 autres personnes
de notre village, après que des harkis qui venaient de manger à sa table le même jour l’aient
dénoncé comme résistant, 18 AOUT 1959.
Notre village est à lui seul un fait de l’histoire que je raconterais un jour !
En 1960 Je me suis retrouvé en France chez mon oncle, le frère de mon père, qui j’en suis sûr
m’a vraiment aimé à mon arrivée. Et la française avec qui il vivait, comme tous les immigrés en
ce temps-là, était devenu ma deuxième mère. Mais cela n’a duré qu’un temps.
L’immigration ayant fait son oeuvre, mon oncle est revenu chercher la femme qu’il avait laissée
au pays. J’étais devenu un étranger pour lui, et l’enfant à éliminer pour elle.

DIEU MERCI, J’AI FAIS LA PAIX AVEC LUI DEPUIS, ET JE L’AI ENTERRE LE COEUR
LEGER, SI C’EST POSSIBLE.

· J’ai du me résigner à apprendre à être HEUREUX TOUT SEUL, puisque personne ne
semblait m’aimer. C’était ce que je croyais. Mais la vie en a décidé autrement.
· Du jour où je me suis pris à croire en l’amour, la joie et le bonheur, j’ai trouvé en moi la
SERENITE. Ce qui est la quintessence de tout
· J’ai fait des études rapides à cause de mon âge. Je suis arrivé en France à l’âge dix
ans, sans savoir un mot de français : 3 ans pour avoir mon Certificat d’Etudes et 3 ans
pour avoir mon CAP de serrurier (métier que mon oncle à choisi pour moi le jour de ma
rentrée au collège, alors que je voulais être menuisier-ébéniste. Mais en ce temps-là on
ne discutait pas la décision des parents
Après tout, l’essentiel était d’avoir un métier.
Je me suis ouvert au bonheur des mon jeune âge parce que j’ai rencontré une jeune femme
française qui était mariée avec un américain, basé en ce temps la dans l’est de la France.
Contre vents et marées, j’allais les rejoindre par n’importe quels moyens, car ils m’apprenaient
la vie à travers la musique américaine.
Un jour, on à passé la frontière allemande, en me faisant passer pour leur fils. Et je me suis
retrouvé à conduire une Chevrolet camaro -une voiture énorme- sans voir ce qui se passait au
dessus du tableau de bord. Et surtout sans permis de conduire. Mais on était dans une base
américaine et j’avais 16 ans. A la radio on écoutait ELVIS PRESLEY.
C’était magique !

pochette-noire

A partir de ce jour, j’ai compris que ma vie était en accord avec la musique universelle.
J’ai vécu très bien de mon métier de serrurier, mais il y avait une danse dans ma tête.
Changer de métier pour moi me rapprocherait de ma passion !
Serrurier dans une société d’intérim, je suis devenu le commercial et mon propre patron. Je
donnais du travail à 150 personnes en moyenne, à l’année.
Pour moi c’était le comble du bonheur parce que je savais que chaque personne nourrissait 4
à 5 autres personnes minimum, avec ce qu’il ramenait comme argent à la maison.
Le propriétaire de la société me laissait tous loisirs de mener mon affaire comme je l’entendais.
Et sa femme me considérait comme son 3eme fils, et tout se passait très bien.
J’avais dans mes équipes, des compagnons que je déplaçais au gré des chantiers. SID
Mohand Tahar en faisait partie.
J’avais des affinités avec Sid car il m’avait dit qu’il était chanteur dans un groupe qui s’appelait
les ABRANIS, et qu’il chantait kabyle. Il en fallait pas plus pour revenir à ma passion.
Un jour en venant chercher son acompte de fin de semaine, il m’expliqua que cela faisait déjà
3 ans qu’ils avaient participé à un festival de musique en Algérie, et qu’ils voudraient bien
repartir en tournée.
Il m’a fait rencontrer le groupe, et on a décidé de partir !
C’est magique !

trio

LA VIE D’ARTISTE

Je suis venu en Algérie en premier pour préparer la tournée avec le Ministère de la Culture Qui
nous a pris en charge et organisé nos déplacements.
· Merci infiniment Monsieur à Mohammed RAOURAOUA
On est allé à la radio et en sortant, ce fut l’émeute. Il fallait dire que nous étions DES
MARTIENS avec nos cheveux longs, nos barbes et nos vêtements psychédéliques. C’était
inconcevable en ce temps-là. Mais on ne le savait pas encore.
Après, des spectacles furent organisés au MOUGGAR, À L’ATLAS, À TIZI-OUZOU ET jusqu’à
SIDI AICH.
Ce fut le triomphe, partout où l’on est passé.
L’ACADÉMIE DES COUPS DURS
A mon retour en France, LES ABRANIS se sont disloqués et le patron de la société ou je
travaillais a profité de la grève des banques pour partir avec la recette des clients, les
versements dus à l’URSSAF et la paye des ouvriers.
COMME RECOMPENSE POUR MA PASSION, CE N’ETAIT VRAIMENT PAS TERRIBLE
La chance pour moi, c’est qu’avec la tournée j’étais devenu AUSSI CÉLÈBRE que les
ABRANIS eux-mêmes.
Et j’ai mis mon être tout entier dans ma passion de la musique universelle.
Je voulais être un vrai EDITEUR, inscrit à la SACEM et à l’ONDA.
Ne jamais oublier ceux qui vous ont emmené à la fête
A Alger, j’avais rencontré MEZIANE RACHID, qui avait participé à la réalisation de l’album
« TACHEMLITH », qui pour moi était le maitre-étalon dans la musique kabyle, et qui a fait mon
malheur et mon bonheur tout à la fois. Mais ça, je ne le savais pas encore.
Je remercie AMAR BOUCHERIT D.D.A pour l’avoir produit.
· J’ai rencontré KAMAL HAMADI qui m’a guidé et encouragé- Je lui serai à jamais
reconnaissant- loin de la jalousie, qui est le vecteur du secteur de la musique dans le
monde entier. En fait c’est à cause de l’ego surdimensionné qui est en chacun de nous.
Il m’a dit d’aller voir DA CHERIF KHEDDAM à la RTA, rue hoche. Et après seulement,
Il m’aiderait, si je voulais encore faire ce métier.
· J’ai été reçu par DA CHERIF, pour un rendez-vous de 5 minutes. Mais il a duré TOUTE
LA JOURNEE. Il m’a conforté dans la musique moderne et m’a fait toucher une partition
musicale.
· Je suis revenu en France gonflé a bloc. Ça recommençais à danser dans ma tête.
Ma décision était prise : je ferais de la musique universelle !
· Je remercie Djamal Allam, qui m’a accepté dans ses spectacles, pour me permettre
d’apprendre et de voir le métier de l’intérieur.
· Je remercie IDIR qui m’a appris l’amour du beau, dans la musique Kabyle, et qui m’a
aidé à réaliser mon premier album sans dire un mot. Rien qu’avec les paroles du coeur.
· Je remercie DRIASSA pour m’avoir accepté du fond de son coeur, pendant une tournée
organisée par l’amicale des Algériens en Europe
· Je remercie NOURA et KAMAL HAMADI pour leur amour sincère envers moi.
· Je remercie MAHBOUB BATI pour son professionnalisme. Il a mis son studio à ma
disposition, pour me permettre de réaliser ma première maquette, sur un REVOX à
deux pistes, avec son ingénieur qui prenait le son pieds-nus, parce que, disait-il, cela
faisait mieux passer les énergies.
· Je remercie AIT MENGUELLET pour avoir écrit IGGUENIM, et pour sa pudeur d’homme
libre.
· Je remercie AIT MESLAYENNE qui ma ouvert les yeux sur la vie kabyle.
· Je remercie SID MESSAOUDI pour sa tête de mule.
· Je remercie le GROUPE SYPHAX pour son INCOMPÉTENCE. C’est ce qui m’a poussé
à faire un album universel.
· Je remercie OASIS qui m’a expliqué ce qu’était le « MEILLEUR ALBUM »..
· Je remercie SAID AZWAW pour son extravagance qui me donnait du courage quand
j’avais un moment de blues.
· Je remercie Jean CLAUDRIC qui m’a fait confiance au point de m’appeler son fils qu’il
aurait voulu avoir. Avec lui j’ai appris, en deux albums, ce que je n’ai pas appris avec
tout ce que j’ai fait par la suite.
· Je remercie SOFIANE pour m’avoir donné ce qu’il à pu.
· Je remercie Malika DOMRANE pour m’avoir fait résonner le verbe Kabyle, jusqu’au
point de me le faire rentrer dans la tête. N’oublions-pas que jusqu’à l’âge de 28 ans je
ne parlais plus un mot de kabyle.
· Je remercie LE GROUPE AFOUS, SISSIN et PHILIPPE, pour ce qu’ils m’ont donné
envers et contre tous. Dieu merci l’argent ne détruit pas tout.
· Je remercie CHERIF HAMANI pour tous les moments de disettes que nous avons
passés ensemble.
· Je remercie ZAHRA N’SOUMER pour m’avoir soutenu dans mes moments de doutes. et
il y en a eu beaucoup.
· Je remercie HAMIDOUCHE pour m’avoir considéré comme son grand frère, son père,
ou en tout cas comme quelqu’un de sa famille. Il m’a confié des secrets que pas
beaucoup de gens de sa famille ne connaissaient.
· Je remercie CHEIKH NOUREDDINE pour m’avoir suivi dans mes laboratoires musicaux
et qui a entrainé ammi SLIMANE AZEM avec nous, au point d’accepter un groupe en
accompagnement.
· Je remercie ammi SLIMANE AZEM pour m’avoir aimé sincèrement, parce qu’il me
prenait pour un illuminé sympathique. Et surtout pour ses leçons de morale et ses
pensées profondes. Un jour j’en ferais un livre sur lui, que je mettrais en téléchargement
gratuit sur internet.
J’ai vécu 3 ans de moments très forts avec eux deux.

LES ENREGISTREMENTS

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IDIR ; DJAFFAR ; LES ABRANIS; SLIMANE AZEM ; CHEIKH NOURREDINE ; NOURA &
KAMEL HAMADI ; MAZOUNI ; LOUIZA ; MAATI BACHIR ; ZOULIKHA ; TOURÉ KOUNDA ;
LA COMPAGNIE CRÉOLE ; HERVÉ VILARD ; SOFIANE ; MALIKA FARÈS ; SAHNOUNE
BOUALEM ; AWADHI AREZKI ; MOUSSAOUI ; HAMIDOUCHE ; AFOUS ; TAGRAWLA ;
LEMCHAHEB ; SAID VOUTHLAVA ; ZAHRA.

LES SPECTACLES

LES ABRANIS ; DJAMAL ALLAM ; IDIR ; SOFIANE ; MALIKA ; SYPHAX ; HAMIDOUCHE ;
SLIMANE AZEM ; L’OLYMPIA ; LE PAVILLON DE PANTIN ; NASS EL GHIWANE ; LE
PAVILLON DE PANTIN ; WARDA ; CARLOS ; SANTANA ; LE BOURGET ; BOB MARLEY ;
GRENOBLE ; MARSEILLE ; LA FÊTE DE LA POLICE ; LA COUPOLE DU 5 JUILLET À
ALGER, AVEC IMAGINATION ; LES ABRANIS ; LA SALLE HARCHA.

LE MIDEM

SYPHAX ; JACQUELINE TAYEB ; ELAINE KIBARO ; DEMIS ROUSSOS ; DALIDA ;
JACQUES REVAUX ; VIC TALAR TRÉMA ; MICHEL SARDOU ; TOURÉ KOUNDA ; LA
COMPAGNIE CRÉOLE ; PATRICK HERNANDEZ ; GLORIA GAYNOR ; DONNA SUMMER ;
ENRICO MACIAS ; CATHERINE LARA ; MAXIME LE FORESTIER ; BRIGITTE FONTAINE ;
JEAN CLAUDRIC…
· J’ai crée une société d’import export pour mon frère qui était malade. Ce qui me
permettait d’être au plus près de lui quand il avait besoin de moi, et ce, jusqu’à sa mort.
PAIX A SON ÂME !
· J’ai fait un transfert de ma passion musicale sur mon premier métier. Aujourd’hui, je
vends des hangars métalliques pour être au plus près de ma mère qui a 88 ans et qui
est ma véritable COMPLICE. Si elle savait lire et écrire elle serait PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE.
· Je reconnais que je prends beaucoup de plaisir au contact de certains clients. Et le
métier de l’acier est passionnant.
SURTOUT S’IL ME RAMENE A MA PASSION : LA MUSIQUE
La boucle est bouclée
Le 25 juin 2013, Je suis entré A LA MAISON DE LA CULTURE DE BEJAIA. JE VOULAIS
VOIR LA LUMIERE ET J’AI RENCONTRE DES ETOILES.
· Que Dieu bénisse KAMAL HAMADI, qui en 5 minutes m’a présenté à Madame GAOUA,
responsable de la Maison de la Culture et m’à désigné pour être membre du jury pour
sélectionner un groupe qui représenterait la Kabylie à TAMANRASSET.
Mon sang n’a fait qu’un tour…
· J’ai fais mon travail de JURY, comme si je n’avais jamais quitté le métier.
· Alors, j’ai pris la décision de créer un studio d’enregistrement, une société d’éditions
musicales et de réunir les dinosaures pour le concevoir. Il sera sous forme d’UN
VILLAGE AUDIO VISUEL ou seront enseignés les métiers de l’art, sous toutes ses
formes (SPEILBERG ET LUCAS ne sont pas mieux que nous : SI NOUS LE
VOULONS).

studio

· A ce jour, et avant que nous ayons fini de réunir toute la partie administrative concernant
les registres, nous avons un carnet de commandes plein sur deux ans, en AUDIO ET
VIDEO, sans encore avoir levé le petit doigt !
A croire que le destin me mène à mon DESIR LE PLUS ARDENT, qui est resté inassouvi :
J’ai aussi décidé d’organiser UN CONCERT ALGERO ALGERIEN, AVEC DES SOCIETES
NATIONALES ET D’AUTRES PRIVÉES. (Elles existent. Je les ai rencontrées).
Çà SE PASSERA EN PLEIN CENTRE DE L’ALGERIE ! (j’ai le lieu).
DES ARTISTES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX SONT D’ACCORD POUR Y
PARTICIPER. (A moi de donner le FEU VERT)

QUE DIEU ME PRETE VIE
LE FEU SACRE DEMEURE …

femme-guitare

MOULOUD MEZACHE
Éditeur de passions
Email : mouloud.mezache@gmail.com
Phone : 05.52.18.32.46